vendredi 16 janvier 2009

A propos du «stalinisme» et d’autres choses

C' est un article de Giorgos Seretakis, poublie en la journal de la Parti Comuniste de Grece, apelle "Rizospastis" (Radical). Le PCG, va organizer son 18eme conference le fevrier prochain et la deuxiemme theme est le "socialisme". C' est une article concerne une periode important pour le cours de Socialisme en URSS et souvent, periode pour le developemment de la propagande anti-socialiste et anti-communiste.

A propos du "stalinisme" et d' autres choses

Dans le document de la conférence nationale de 1995[1], où figure une première approche des facteurs qui ont déterminé le renversement du système socialiste en Europe, il est mentionné ceci: «Avec la notion danalyse du ‘stalinisme’, l'impérialisme a montré sa haine de classe envers la formation du système socialiste après la Seconde Guerre mondiale.»

Il est aisé de voir que la constatation ci-dessus ne concerne pas seulement le passé, mais aussi la croisade anticommuniste menée en Europe sous le drapeau du mémorandum anticommuniste, soumis à la discussion dans l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Le texte même de la résolution est révélateur des inquiétudes, mais aussi des objectifs et des préoccupations qui l’ont dicté.

Egalement révélatrice est l'attitude des structures de l'opportunisme, du Parti de la gauche européenne et de ses forces dirigeantes, qui s’identifient ouvertement avec les arguments de M. Lindblad et ses homologues, qui ne diffèrent pas particulièrement de la propagande après la guerre civile dans notre pays.

Le Parti de la gauche européenne, muet comme une carpe pendant des mois à ce sujet, «désapprouve» la résolution du Conseil de l'Europe avant de clarifier immédiatement (pour qui en vérité ?) que bien sûr... «Tout autre chose est la nette condamnation des crimes du stalinisme, lesquels sont absolument à l'encontre de l'idée de base du socialisme.» Donc il applaudit l'argumentation du mémorandum et n’a d’opinions divergentes que sur la procédure ! A ses côtés, le Parti communiste français, souligne surtout qu’il a accompli à temps son virage : «Le PCF n’a pas attendu la chute de l’URSS pour condamner les violations des libertés qui ont si longtemps bafoué et, parfois, continuent de bafouer les principes humanistes et démocratiques qui sont le cœur du projet communiste.» A ses côtés, l’Aurore clame son «indignation»: «Aleka défend le stalinisme»...

Tout cela ne nous étonne pas. L'hostilité envers le mouvement communiste et le socialisme que nous avons connu au 20ème siècle en Europe et en URSS est la physionomie caractéristique du Parti de la gauche européenne (PGE). N'oublions pas que le Parti de la gauche européenne est celui qui a ouvert la discussion au sujet de la «condamnation du stalinisme», qui pratiquement coïncidé (est-ce bien un hasard?) avec l’attaque anticommuniste majeure à l’occasion du 60e anniversaire de la victoire antifasciste, prouvant ainsi que, dans ses orientations idéologiques, il est en harmonie et s’identifie avec le courant anticommuniste moderne.

L’absence criante d’une quelconque initiative de réaction aux manœuvres antidémocratiques et anticommunistes ou de soutien à la lutte anti-impérialiste n’est pas un hasard. On n’a pas non plus entendu leurs voix ou leur réaction au fait que des partis communistes d’Europe soient interdit, que des communistes soient exclus d’élections, emprisonnés ou poursuivis, que leurs symboles soient interdits.

Et comment pourrait-il en être autrement lorsque, selon son président du PGE, Fausto Bertinoti, «le rejet du stalinisme appartient à notre identité politique» (Conseil exécutif du PGE, Berlin, 8-9 janvier 2005 – alors que le PC de Bohême et Moravie, parti observateur dans le PGE, a presque été soumis à l’inquisition).

«La chose avec laquelle il faut marquer une rupture, c’est le stalinisme. Si nous ne le faisons pas, ceci sera la fin du PGE», a déclaré à la même rencontre Wolfgang Gerke, du PDS allemand. Michael Schuman, également du PDS, a clarifié à la même rencontre les derniers doutes au sujet de qu’ils entendent par la «condamnation du stalinisme»: Pour M. Schuman, le stalinisme est «toute l'expérience d'un ex-pays socialiste», et il précise que «les stalinistes se nommaient marxistes-léninistes».

Il faut rendre justice à Claudio Grassi, de la tendance communiste du Parti de la Refondation Communiste, lorsqu'en critiquant l’«antistalinisme» du congrès fondateur du Parti de la gauche européenne à Rome en 2004, il constate que bien sûr, pour ces gens, le problème n'est pas Staline. «Le problème, c’est la Révolution d’Octobre, le problème, c’est le Lénine et l'expérience des communistes au 20e siècle et qu’il ne faut pas jeter.»

Lors des «années de pierre», renier Staline signifiait sortir de prison. La déclaration moderne de repentance se traduit par un brevet délivré par Monsieur Lindblad et ses homologues (point 4 du projet de résolution: «L’Assemblée reconnaît que malgré les crimes des régimes communistes totalitaires, certains partis communistes européens ont travaillé à la réalisation de la démocratie.», et à la limite, à l’accès à quelques denniers de la Commission européenne attribués aux «partis européens». A chacun la place qui lui revient!

[1] Le PCG, en 1995, a fu un conference nationale pour les premieres estimations sur le reversement du Socialisme aux pays de l' Europpe de l' Est.

Rizospastis, 22 janvier 2006

jeudi 15 janvier 2009

Parti Communist de Grece... son histoire

copie par le site officiel du parti: fr.kke.gr



Le Parti communiste de Grèce a été fondé en novembre 1918 comme résultat du mûrissement de la classe ouvrière de notre pays et de ses liens avec la doctrine révolutionnaire du marxisme-léninisme.

Excepté de courts intervalles de légalité, le PCG a été depuis sa fondation et jusqu’en 1974 un parti interdit, contraint de travailler dans des conditions de clandestinité.

Le KKE, comme expression des devoirs historiques de la classe ouvrière et des autres couches de travailleurs, a pour but ultime la transformation révolutionnaire de la société grecque en éliminant le capitalisme et en construisant le socialisme et le communisme.

En continuant, dans la nouvelle conjoncture actuelle, la lutte pour la réalisation des objectifs de la révolution nationale grecque de libération de 1821 et du mouvement démocratique progressiste du XXe siècle, le PCG a été à l’avant-garde des luttes pour la démocratie, l’indépendance nationale, la paix et le progrès social.

Dès le tout début de sa fondation, le KKE a été l’expression des idéaux de la classe ouvrière, des aspirations et intérêts de tous les travailleurs, en organisant et en guidant les luttes pour la montée des libertés démocratiques et la libération de toute forme d’exploitation et d’oppression.

Lorsque la Grèce a été attaquée par les forces fascistes de Mussolini, puis ensuite de Hitler, les communistes ont dit "NON" avec le peuple grec - dans des conditions de clandestinité, depuis les prisons et les terres d’exil où ils étaient détenus (à la suite de l’instauration du régime dictatorial de Metaxas le 4 août 1936) - aux envahisseurs fascistes et ont lutté pour la libération de la Grèce. Le PCG a été le principal organisateur et leader du mouvement de tout le peuple dans la Résistance nationale, ainsi que de toutes les luttes qui ont suivi la Deuxième Geuerre mondiale contre la réaction interne, l’intervention militaire de l’impérialisme britannique et, ensuite, américain (1946-1949).

Cette période a constituté une des périodes glorieuses de l’histoire du PCG, mais aussi en même temps une période des plus grands sacrifices. Les forces de la réaction n’étaient nullement enclines à se rallier à la lutte pour la libération. Bien au contraire, elles ont répondu à cette lutte par des persécutions massives. Le Parti a fait l’objet de mesures de répression d’une étendue incroyable, visant clairement à son élimination intégrale par la force. Des milliers de ses membres et cadres ont été torturés jusqu’à la mort ou, tout simplement, assassinés. La campagne d’extermination massive a fait monter la solidarité des forces progressistes dans le monde entier, comme ce fut le cas notoire de Nicos Beloyannis, un des leaders du PCG, qui a été arrêté et exécuté en 1952.

Le PCG a lutté contre la transformation du pays en base militaire des Etats-Unis et de l’OTAN, contre l’envoi de forces grecques en Corée, contre les armes nucléaires et pour la coopération dans les Balkans, tout comme contre la participation de la Grèce à la Communauté économique européenne (aujourd’hui, l’Union européenne).

Le PCG a été à l’avant-garde de la lutte contre la junte des colonels imposée par les Etats-Unis le 21.4.1967, et a surmonté avec succès, dans ces conditions difficiles, la rupture du groupe révisionniste qui a quitté le Parti en 1968 pour devenir le Parti communiste (de l’intérieur).

Tout au long de cette période de résistance contre la dictature militaire (1967-1974), le KKE a joué un rôle décisif dans la mobilisation du peuple, des jeunes et des étudiants, dans les manifestations de novembre 1973 à l’Ecole polytechnique à Athènes, qui ont accéléré la chute de la junte des colonels.

Après la chute de la junte en juillet 1974, le KKE a été en première ligne de la lutte du peuple grec pour l’indépendance nationale, la démocratie et la justice sociale.

En 1989, à l’initiative du KKE, est créée une alliance de partis politiques et de personnalités sous le nom de "Coalition des forces de gauche et de progrès" (Synaspismos).

Après le renversement du système socialiste en Europe, le PCG a surmonté avec succès une nouvelle tentative de dissolution, organisée en 1991 par un groupe de ses cadres dirigeants. Ces cadres sont actifs encore aujourd’hui au sein d’un nouveau parti appelé "Synaspismos", qui maintient ainsi à tort l’appellation précédente, puisque l’alliance initiale a cessé d’être avec le départ du PCG en juin 1991.

Le PCG est fortement présent dans les collectivités locales, dans les syndicats des travailleurs, dans les associations d’agriculteurs, dans le mouvement des étudiants et des élèves, chez les jeunes plus généralement grâce à l’action développée par les Jeunesses communistes de Grèce (KNE).

Le KKE est le seul parti en Grèce à avoir voté contre le traité de Maastricht et contre l’élargissement de l’"UE", qu’il considère n’être que l’union du capital européen sous la houlette de 3-4 grandes puissances, avec l’Allemagne jouant les premiers rôles.

Le KKE est radicalement opposé à la politique mise en oeuvre depuis des années par les deux partis au pouvoir (PASOK et ND), contre la politique de démantèlement de la base de production du pays, de la dure austérité et du chômage.

Le KKE est solidaire de la lutte du peuple chypriote pour un règlement juste et viable du problème politique de Chypre. Pour le PCG, c’est un problème international d’invasion et d’occupation par la Turquie d’une partie d’un Etat souverain et indépendant membre des Nations unies. De ce fait, le problème doit être posé dans le contexte du droit international et des résolutions de l’ONU, et non pas dans le contexte de la dite "politique étrangère commune" de l‘UE ou du "Nouvel ordre mondial" américain. Le PCG soutient des relations d’égalité et de bénéfice mutuel avec tous les pays. Concernant plus spécialement les Balkans et la Méditerranée, le PCG s’oppose aux interventions impérialistes et à l’extension de l’OTAN et de l’UEO.

Le PCG est pour un dialogue direct sans médiation, usant de tout cadre et possibilités offerts par l’ONU, avec tous les pays voisins avec lesquels la Grèce a des problèmes, tels que l’Albanie ou l’ex-République yougoslave de Macédoine (FYROM), ou la Turquie, avec qui la plupart des problèmes constituent des problèmes intra-OTAN. Le PCG demande du gouvernement grec d’annuler la participation grecque à la force multinationale de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine, de fermer les bases américaines et de l’OTAN en Grèce et en particulier la base des avions-radars AWACS à Aktion (Grèce centrale occidentale), et de renoncer aux plans de création de nouveaux QG de l’OTAN et de stationnement d’une force d’intervention rapide de l’OTAN sur le territoire grec.

Aujourd’hui, le KKE s’est fixé comme objectif de montrer au peuple grec, par sa présence et son action, que la marche négative suivie jusqu’ici par la Grèce est réversible, qu’il existe une issue positive, qu’il existe une solution politique positive pour les travailleurs du pays.

Aujourd’hui, le PCG estime que le processus de concentration des forces populaires d’avant-garde peut et doit se poursuivre. A travers leur politique et leur action de masse, les communistes sont orientés vers la concentration de forces et la construction d’un front anti-impérialiste radical avec à son avant-garde la classe ouvrière qui conduit la lutte pour des changements radicaux dans le mouvement de masse et au niveau politique.

En mai 1996, le KKE a tenu son 15e Congrès qui a approuvé le nouveau Programme du Parti, ainsi que le nouveau Règlement du Parti.

Bon debut!

J' ai commence un blog pour exprime quelques idees et de vous informer pour choses que je pense que sont interessants. Aussi, dans ce blog, vous pouvez informer pour mon equipes favorites, une greque, PAOK de la Thessalonique, et une francaise, Paris Saint-Germain.

Bon debut.